lunes, 26 de noviembre de 2007

LA CHANSON DE PREVERT


LAS HOJAS MUERTAS

Oh, je voudrais tant que tu te souviennes

Des jours heureux où nous étions amis

En ce temps-là la vie était plus belle

Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle

Tu vois, je n'ai pas oublié

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle

Les souvenirs et les regrets aussi.

Et le vent du Nord les emporte,

Dans la nuit froide de l'oubli.

Tu vois je n'ai pas oublié,

La chanson que tu me chantais...

C'est une chanson qui nous ressemble,

Toi tu m'aimais et je t'aimais

Et nous vivions tous deux ensemble,

Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.

Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,

Tout doucement, sans faire de bruit

Et la mer efface sur le sable

Les pas des amants désunis

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle

Les souvenirs et les regrets aussi,

Mais mon amour silencieux et fidèle

Sourit toujours et remercie la vie.

Je t'aimais tant, tu étais si jolie,

Comment veux-tu que je t'oublie?

En ce temps-là la vie était plus belle

Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.

Tu étais ma plus douce amie

Mais je n'ai que faire des regrets.

Et la chanson que tu chantais,

Toujours, toujours je l'entendrai.

C'est une chanson qui nous ressemble,

Toi tu m'aimais, moi je t'aimais

Et nous vivions, tous deux ensemble,

Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.

Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,

Tout doucement, sans faire de bruit

Et la mer efface sur le sable

Les pas des amants désunis.

1 comentario:

Anónimo dijo...

Propio para un día desapacible, ventoso y de hojarasca.