LA MALA REPUTACIÓN

Tengo la fortuna de poder desplazarme por mi ciudad en bicicleta. Principalmente me resulta muy cómodo (dada la situación geográfica de mi guarida), es rápido, ecológico y barato. Hay días que ni si quiera camino para ir de un lado a otro. Es como si la bici formara parte de mí. De vez en cuando, debido a las condiciones meteorológicas, la dejo aparcada unos días y uso el transporte urbano o voy a pie y raramente cojo el coche. Con lo que me considero peatón, ciclista y automovilista.

Resulta evidente que cada vez más gente utiliza la bicicleta como medio de transporte. Los ciudadanos ciclistas van invadiendo poco a poco la ciudad. Ya no porque el número esté aumentando si no porque somos unos invasores!!. Invadimos las aceras, los pasos de peatones y el asfalto. No entendemos eso de confinarnos al recorrido del carril bici. Pero es que el ciudadano ciclista es un tipo veloz, alguien que pone en marcha su aparato locomotor a un ritmo determinado por lo que respeta las reglas viales hasta un cierto punto. Hay "invasores" que las respetan más y otros menos. Y es que he llegado a la conclusión que da igual el grado de libertad que el ciudadano ciclista adopte, siempre oirás comentarios cuya energía dispensada podría ser invertida en algo más positivo.

Hay decenas de situaciones en los que el ciudadano práctico, ecológico, rápido y ahorrador está mal mirado. Da igual lo que hagas: ya circules por el carril bici a tu ritmo o con cuidado avisando de tu paso, ya discurras por zona peatonal a velocidad muy reducida, ya vayas a pie llevando tu bicicleta a un lado, ya disfrutes de la zona peatonal desierta a horas tempranas o tardías montado sobre tu bici, y desde luego eres un borrego si adelantas al paso de un semáforo ya esté en verde o en rojo, a los veloces coches que aguardan, y qué es eso de candar la bici a un árbol o una farola!. Haga lo que haga el ciudadano ciclista siempre es señalado.

Y hasta que me desenvuelva mejor en el blog, solo me permito ofrecer a Brassens de esta manera:

La mauvaise réputation
Paroles et Musique: Georges Brassens 1952


Au village, sans prétention, J'ai mauvaise réputation.
Qu'je m'démène ou qu'je reste coi
Je pass' pour un je-ne-sais-quoi!
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme.

Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi.

Au village, sans prétention,
J'ai mauvaise réputation.
Qu'je m'démène ou qu'je reste coi
Je pass' pour un je-ne-sais-quoi!
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi.

Le jour du Quatorze Juillet
Je reste dans mon lit douillet.
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En n'écoutant pas le clairon qui sonne.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde me montre du doigt
Sauf les manchots, ça va de soi.

Quand j'croise un voleur malchanceux,
Poursuivi par un cul-terreux;
J'lance la patte et pourquoi le taire,
Le cul-terreux s'retrouv' par terre
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En laissant courir les voleurs de pommes.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde se rue sur moi,
Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi.

Pas besoin d'être Jérémie,
Pour d'viner l'sort qui m'est promis,
S'ils trouv'nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou,
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En suivant les ch'mins qui n'mènent pas à Rome,
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout l'mond' viendra me voir pendu,
Sauf les aveugles, bien entendu.